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5 choses que les vélotaffeurs savent

Faire ses trajets quotidiens à vélo – malgré la neige, la grêle, la pluie, le vent et les réunions tardives – comporte son lot de défis. C’est un petit club qu’ils forment ces courageux navetteurs quotidiens. La plupart d’entre nous cèdent et prennent la voiture les mauvais jours, mais ceux qui se rendent au travail à vélo tous les jours savent certaines choses que nous ignorons. En voici quelques-unes.

Les feux de signalisation sont un jeu

Les cyclistes connaissent le fonctionnement de chaque feu de circulation et savent combien de temps ils ont devant eux. Lorsque vous quittez la maison à heure régulière, vous savez combien de secondes vous avez pour arriver au feu qui traverse la rue principale, ou combien de temps dure ce feu gênant où l’on tourne à gauche en premier.

Bien sûr, cela ne veut pas dire que les vélotaffeuses et vélotaffeurs doivent repousser les limites et brûler les feux rouges (sauf en présence d’un pannonceau triangulaire avec un vélo, le M12)

Néanmoins, plus vous empruntez souvent le même itinéraire, plus vous vous habituez à la façon dont chaque feu et le flux de circulation fonctionnent sur le chemin le plus direct vers le bureau.

Le plaisir de répondre aux mêmes questions

Il y a une liste de questions qui reviennent systématiquement au fil des saisons et de la météo.

Vous n’avez pas froid à vélo ?

Non. Je bouge tout le temps. Dans les régions les moins favorables, un bon équipement ainsi que des manchons rendront le trajet aussi agréable qu’enfermé dans un diesel.

Vous devez transpirer, alors ?

Bien sûr, je transpire, mais je porte des vêtements conçus pour les activités par temps froid, donc je ne transpire pas autant que vous pourriez l’imaginer.

Et quand vous vous arrêtez à un feu rouge ?

Ils sont brefs, donc, non. Ce n’est pas un problème. Si je prenais les transports en commun, je devrais marcher près d’un kilomètre jusqu’au bus, et transpirer, puis attendre dans le froid et avoir vraiment froid.

Par la suite monter dans un bus bondé où le chauffage est à fond, de ce fait encore plus de transpiration, et enfin marcher jusqu’au bureau tout transpirant dans le froid. Et, ensuite avoir des sous-vêtements humides toute la journée. Non, merci.

Tu fais du vélo quand il pleut ?

Oui, une veste de pluie et un pantalon imperméabe, le problème est vite réglé.

Tu fais du vélo quand il neige ?

Oui ! C’est le jour où tout le trafic routier est complètement à l’arrêt ! Bien équipé contre le froid, on remonte vite en température.

Votre brushing n’aime pas votre casque de vélo

Vos critères pour une  » bonne journée capillaire  » vont évoluer lorsque vous vous déplacez quotidiennement à vélo. Ce style soigneusement coiffé finit en queue de cheval ou en chignon pour la plupart des femmes, qui trouvent que les casques aplatissent ou frisent. Dire à son coiffeur « Je fais beaucoup de vélo » aide, mais pas beaucoup.

C’est peut-être pour cette raison que les hommes se (re)mettent au vélo quand ils commencent à se dégarnir !

Vous économiserez de l’argent

Entre le carburant, le parking, l’entretien, se déplacer en voiture coûte une fortune. En moyenne, plus de 400€ par mois. Si vous vous rendez au travail à vélo, vous pouvez économiser 15 euros par jour, facilement. Et, supprimer l’abonnement à la salle de sport.

Néanmoins, il y a toujours des coûts liés au vélo : l’entretien régulier du vélo, surtout par mauvais temps, signifie que les pneus et les chaînes s’usent plus vite.

Cela en vaut la peine

Le temps, le trafic, les équipements gênants et tous les petits inconvénients mis à part, les déplacements à vélo sont plutôt géniaux. Tout inconvénient est éclipsé par le sentiment de connexion avec la communauté du vélotaf et bien sûr, le parking gratuit près de la porte.

Et vous vous réappropriez votre propre ville avec des odeurs florale, des ruelles secrètes, des maisons cachées : tous ses petits bonheurs oubliés quand on n’emprunte que le goudron d’une 2×2 voies dans son habitacle hermétique. Vous appréciez vraiment votre environnement, ce qui n’est pas le cas en voiture, car vous allez trop vite.

Et s’il vous faut une raison de plus, considérez ceci : les études montrent que le fait de se rendre au travail à vélo est tout aussi bénéfique pour la perte de poids que l’exercice après le travail. Vous gagnez du temps !

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